Déploiement continu, par quoi commencer ?

Le mouvement Lean Startup nous apprend à réduire les gaspillages quand on veut innover. Cette démarche est basée sur des cycles courts où se succèdent réalisations, mesures et apprentissages. Elle est constituée de plusieurs pratiques qui facilitent la mise en place de ces cycles. La pratique que je trouve la plus intéressante c’est le déploiement continu qui permet de déployer du code en production plusieurs fois par jour. Vous trouverez ici tous les éléments pour la démarrer au mieux. Cet article reprend les conseils du livre « Running Lean»[1].

La figure ci dessous représente la vue générale du cycle de déploiement continu :

C’est ce que nous allons détailler dans la suite de cet article.

Une bonne manière de réduire le gaspillage c’est de réduire le volume de travail en cours (i.e. le code non déployé). En effet, avoir beaucoup de code non déployé augmente votre inertie et réduit votre capacité à réagir rapidement car il y a plus d’intégration, plus de coordination et plus de planning à faire.

Voici deux techniques qui vous aideront à réduire le volume de code non déployé :

#Testez

Plonger dans le déploiement continu est particulièrement effrayant parce qu’il élimine les tests manuels (les tests de QA : Quality Assurance ou Assurance Qualité en français). Ces tests servent typiquement de filet de sécurité pour identifier les défauts après le développement et avant le déploiement en production.

Voici quelques lignes directrices pour surmonter cette peur :

#Déployez

L’étape de déploiement consiste à déposer du code testé dans l’environnement de production. Comme cela peut devenir très compliqué quand vous avez plusieurs dizaines de machines, il est mieux de le faire dès le début, quand vous avez juste quelques serveurs.

1: Running Lean (2012), par Ash Maurya
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